Bandai-san, Fukushima-ken

Récemment nous sommes allé passer un week-end au ski au Mont Bandai dans la région de Fukushima (indiqué sur la carte ci-dessous par le point rouge).

Bandai-san location

Bandai-san location

Voici le Samurai Rider’s (ça ne s’invente pas !), l’hôtel où nous avons passé deux nuits pour une somme vraiment modique (2 000 yens par personne pour une nuit en dortoir de 6 personnes) et offrait un bon rapport qualité/prix. Ce que nous ne savions pas en revanche, c’est qu’il y avait très peu d’endroits où se restaurer aux abords de l’hôtel et que ceux-ci fermaient très tôt. Cependant, après avoir fait quelques courses dans la vallée, nous avons pu profiter de la cuisine pour nous préparer de bons petits plats et nous installer dans la salle à manger commune ce qui, du coup, offrait une ambiance sympathique.

Samurai Rider's

Comme je ne fais pas de ski, j’en ai profité pour aller à pied jusqu’à la station où on trouve de quoi se restaurer et s’équiper si on a oublié quelque chose ou si on veut se mettre à la mode comme les japonais qui jusque sur les pistes portent une attention extrême à leur look. Il y a également une navette gratuite qui fait l’aller-retour entre l’hôtel et la station.

Les pistes vues de la station

Les pistes vues de la station

J’ai aussi profité du onsen (source chaude) et en particulier du rotenburo (bain chaud en extérieur) sous la neige, incroyable ! Ça fait vraiment du bien et au milieu de ce paysage neigeux, c’est magique !

Rotenburo

Rotenburo

Nous avons donc passé un très bon week-end, les skieurs ont été ravis de la qualité de la neige sur les pistes, et les autres ont pu se reposer dans les petits salons en tatami en admirant la vue derrières les grandes baies vitrées.

Le ski au Japon est une expérience à réitérer. La prochaine fois, on essayera d’aller dans une autre région !

Un article et d’autres photos vous attendent sur le blog My Japanese Garden :)

Mochitsuki

Il s’agit d’une tradition familiale du début de l’année.

Pour notre part, nous avons été invités par nos professeurs de taidō (pour en savoir plus sur ce sujet, vous pouvez aller lire l’article de Thomas ici), à faire le mochi.

Il s’agit de préparer une pâte de riz, que l’on peut ensuite agrémenter de diverses manières, on peut les fourrer à l’anko, les enrober de poudre de cacahuètes, de daikon, de miel, etc. Sucré ou salé, il y en a pour tous les goûts !

Une petite explication en images de la façon dont cela se prépare :

Tout d’abord, on fait cuire le riz. Dans le monde moderne, on peut le faire à l’auto-cuiseur, mais la manière traditionnelle est beaucoup plus amusante ;-)

Une fois cuit, on le met dans un grand mortier et et on tape dessus pour obtenir la pâte homogène que vous voyez ci-dessous !

Là où ça se complique, c’est qu’il y en a un qui doit retourner la préparation pendant que l’autre tape, attention, il faut être bien synchronisés !

On la dépose ensuite sur une plaque recouverte de farine et on en découpe des petits morceaux que l’on façonnera et agrémentera à notre guise.

C’est prêt ! Bon appétit :)

あけましておめでとうございます

Je vous souhaite à tous une très bonne année 2011 !

Asakusa

Marché de Noël de Strasbourg à Tokyo

Hier nous sommes allés au Marché de Noël de Strasbourg à Tokyo !

Marché de Noël de Strasbourg à Tokyo

Au programme, plusieurs stands : décorations de noël, vins, confitures, liqueurs et restauration sur place ! Nous en avons profité pour déguster une flammekueche accompagnée d’un verre de vin chaud, qui furent les bienvenus compte tenu de la température ambiante.

Ce fût également l’occasion d’acheter de bons vins blancs d’Alsace pour accompagner le foie gras envoyé récemment par la famille et que nous nous réservons pour le réveillon de Noël. Les japonais fêtent aussi Noël mais pas de la même manière que nous, alors même si nous aimons le Japon, il y certaines traditions que l’on a envie de perpétuer !

En tout cas, j’ai trouvé très sympa cette collaboration franco-japonaise et la curiosité des japonais vis à vis des produits alsaciens.

Le Marché de Noël de Strasbourg à Tokyo a rencontré un vif succès pour la deuxième année consécutive. Pour ceux qui seraient à Tokyo en ce moment, le marché se tient encore jusqu’au 25 décembre au Forum international de Tokyo (dans le quartier de Ginza).

Tri & ramassage des ordures

S’il y a bien un truc qui me casse les pieds dans ce pays, c’est leur système de ramassage des ordures !

Pour commencer, il faut trier ses ordures, c’est comme chez nous, rien de compliqué jusqu’ici, on sépare donc le papier/carton, les bouteilles et canettes, le plastique, les déchets ménager (ce qu’ils appellent « burnable items ») et enfin tout ce qui ne rentre dans aucune de ces catégories tels que les boites de conserve, tout ce qui est en métal de manière générale.

Là où ça devient VRAIMENT pénible, c’est qu’on se retrouve avec 5 poubelles différentes chez soi, et qu’on ne peut pas les sortir quand on veut, il faut respecter les jours de ramassage (et les sortir le matin avant 8h00). Ceux-ci varient d’un quartier à l’autre, vous pouvez voir ci-dessous mon calendrier de ramassage des ordures :

Pour ceux qui ne lisent pas le japonais, quelques petites explications. Si les plastiques sont ramassés une fois par semaine et les ordures ménagères 2 fois par semaine, en revanche, les bouteilles et canettes ne sont ramassées que 2 fois par mois et le papier/carton seulement 1 fois ! Je ne vous raconte pas tout ce qui s’accumule ainsi dans notre cuisine, les cartons d’emballage, les publicités qui vont directement de la boite aux lettres à la poubelle, je peux vous dire que mine de rien, on en accumule du papier en 1 mois ! Voilà donc, pourquoi le système me casse tellement les pieds, la cuisine est toujours remplie de poubelles !

Autre chose très importante à savoir : certains objets encombrants ne sont pas ramassés du tout par la ville ! Il faut donc téléphoner à une entreprise extérieure (parfois il faut s’adresser directement à la marque qui a fabriqué l’objet) pour prendre rendez-vous et qu’ils viennent le chercher ; et pour vous en débarrasser vous allez en plus devoir payer (la somme varie selon le type d’objet, la taille, etc.) ! Alors évidemment, on ne se débarrasse pas tous les jours d’objets encombrants mais c’est une chose à savoir et une dépense supplémentaire à prendre en considération !

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